Les cafés GothRider, qui étaient vendus principalement par l’entremise de la boutique en ligne de l’entreprise, sont désormais disponibles dans les supermarchés IGA et Métro. Ils sont aussi offerts dans certaines pharmacies et épiceries indépendantes, grâce à son partenaire distributeur, Messageries dynamiques, une entreprise de Québecor qui est également le distributeur du Journal de Montréal, du Journal de Québec, du Devoir et de nombreux magazines.
«En 2023, notre priorité, c’est d’accroître notre présence au Québec. D’ici la fin de l’année, on veut atteindre plus de 300 points de vente à la grandeur du territoire. Actuellement, la province représente environ 30% de nos ventes. Un autre 30% de notre chiffre d’affaires est réalisé dans les autres provinces canadiennes. Le reste, soit 40%, est exporté vers les États-Unis», précise Philippe Kyprianou.
GothRider propose une gamme de trois cafés aux noms exotiques: Gasoline, Grease et Blondie. Ils offrent différents degrés d’acidité et de torréfaction, mais tous ont un niveau élevé de caféine.
«Pour Gasoline et Grease, on a choisi des grains provenant du continent africain, plus précisément du Rwanda, qui donnent un café moins acide que les grains de l’Amérique du Sud. Cela plaît à une bonne partie de notre clientèle qui, avec l’âge, cherche à éviter les aliments et boissons acides», explique-t-il.
Le café Blondie, pour sa part, est fait de grains en provenance du Pérou et du Guatemala. Tous les cafés sont certifiés biologiques et équitables.
À ces trois produits s’ajoutent des cafés en édition limitée qui sont commercialisés à des moments précis dans l’année, comme le Beaster Bunny à l’arôme chocolaté pour Pâques ou un café à saveur de rhum créé spécifiquement pour la fête des Pères.
Philippe Kyprianou travaille en étroite collaboration avec un torréfacteur d’ici qui concocte les différents mélanges. Un grand soin est également apporté à l’emballage. «Pour chaque produit, on crée un personnage différent à la tête de mort avec sa propre histoire. Cela attire l’attention, pique la curiosité et donne envie d’essayer le produit», explique l’entrepreneur.